J'ai rêvé de vous. De votre visage après être tombé sur un de vos portraits que je m'étais pourtant promis de ne plus regarder. Pourquoi ai je toujours le coeur serré lorsque votre prénom retenti dans mes oreilles? A mon réveil, j'étais à nouveau perdu, je divaguais dans nos souvenirs. J'ai alors sorti mon corps des draps, cherchant une cigarette accompagnée de mes précieuses allumettes. J'ai fumé pour remplir ce vide que vous avez remis dans ma tête. La nuit me tenait compagnie, ainsi que ses étoiles qui brillaient comme d'habitude de mille feux. J'imaginais vous revoir, vous reparlez..mais il n'en sera rien. Vous me detestez je le sais, j'en ai eu vent. Je suis égarée dans mes pensées, ma cigarette s'est consumée. C'est encore une nuit comme ça, où les sequelles que vous m'avez laissé de vous retentissent brutalement dans ma poitrine. Mon coeur explosera un jour. Pourtant, je n'ai pas mal, j'ai tout compris. Les souvenirs ne sont plus là pour me faire mal mais pour me rappeler de ne plus redevenir comme avant. Alors je les garde, et je sais, qu'ils reviendront un jour hanté une de mes nuits mouvementées. J'aime vous écrire, lady du passée et je ne cesserai peut être pas de le faire tant que vous viendrez me voir dans mes rêves. Poursuivez, cela m'est agréable, mais patientez je n'ai plus de cigarette pour mon réveil, elles se font rare par temps de guerre. Je pose un baiser sur votre front tant bien imaginé. A bientôt.
Il ne m'est plus possible de parcourir terres et mers, mon amie, je suis las. De plus en plus Fatigué de ces voyages. J'ai encore vu en cette année, les plus belles mers, et le plus beau sable fin décoré de rochers prenant forme par millier, mais je n'ai encore point croisé ce regard que j'attends depuis si longtemps. Au creux de la crique, j'ai rêvé au bord des étoiles. J'ai ainsi rempli mon cœur de convoitise et de désirs. Puissiez-vous ma chère me contraindre à aimer encore? N'est-il pas plaisant d'aimer? Apprenez moi, guidez moi, je vous suivrais. Je suis étouffé par cette haine de l'amour qui me restreint chaque jour aux simples rêves de mon cœur. Puissiez-vous me délivrez, bien que je ne sois ni fortuné, ni héroïque pour le mériter. Mes bras rêvent de celle, qui pourra encore une fois m'étreindre dans une passion infernale, celle qui saura me donner chaud dans ce froid hivernal.
Une lettre rangée là, parmi tant d'autre, dans la besace du voyage chevaleresque.
Il paraît que je fais peur. Comme toujours. Suis-je vraiment chevalier? Je ne puis vous donnez la réponse. J'ai encore besoin de vous écrire.
Si je vous disais que je ne peux plus. Je ne peux plus sourire, je l'ai encore perdu. Je rentre encore ce soir les yeux dans mon écharpe, et les jambes tremblantes, et le cœur serré. Une larme versée entre deux flocons de neige. J'apprends encore une fois à mon cœur de souffrir moins fort, je fuis encore ce que je redoute. J'aime encore mais je ne ressens plus rien. Je suis vide, mes peurs me rende vide.
Lettre d'un soir de neige,
Je suis creuse. Comme ces rochers usés par la mer. Je suis usées. Sentiments désabusés, je suis une dépravée. Mon épée est trop lourde, je ne peux donc combattre ce mal qui me ronge et qui ronge peut à peut les autres. Existe t-il des personnes qui ne sont pas faites pour vivre en société ? Je me souviens encore de ces routes parcourues, de ses vallées traversées. A la douleur de mon coeur, qui versait ses peines à chacune de mes empreintes. Il est peut être temps de continuer. Un voyage ne s'arrête jamais. Je m'étais crue guéri mais il n'en ai rien. Je meurs encore petit à petit, jour par jour. Alors faisons un petit détour, allons ensemble moi même et mon coeur au pays lointain, aux vallées lointaines.
Art de vivre en mécanique, un besoin
presque hydraulique, mots compliqués pour ne rien avouer, mots
enchainés pour une personne effrayée, comment dire les choses
simplement quand on peut tout compliquer...
Elle est plongée dans un coma profond,
elle regarde son corps, ne me parle pas, je la vois, aux allures
tendre, douce, affamée de désir, libre dans ses mouvements, libre
dans sa tête, sans ce demander si elle reviendra, folle, elle est
folle, elle nage dans les nuages d’air libéré, blancs et
voluptés. Crocs les diamants, les hommes puissants, avec argent.
Petit oh petit nuage tu dois lui donner
de l’âge il faut la remettre dans son lit là où tout y est
écrit, son premier et dernier réveille, rien qu’une main qui
sert, des petites yeux clignotants tel un papillon batifolant, ho
petit être discipliné, rebelle des coups de vent.
Tu ne me parle toujours pas, je reste
prés de toi, j’attends, je grelotte, faisant pas un à un autour
de toi. Mais comme d’habitude tu ne me vois pas, bordel tu ne
changes pas même après 18 ans.
En réalité je t’ai tjrs vu comme
ça, même quand tu es devant moi tu me semble endormie, endormie à
jamais dans mon cœur, le nom sœur m’est inconnu, rien est supposé
que tu n’es qu’un petit bout de moi du même sang mais se sera
tout pour le moment comme ça l’est depuis si longtemps.
Te revoir au travers une baie vitrée,
te revoir avec ses airs de dame qui font vomir mes yeux, écarquiller
mes oreilles, crisper le front, et hausser la bouche. J’en mélange
tous mes sens. Toi, ta cambrure, ton égoïsme et ces mensonges, je
préfère partir comme d’habitude, loin de toi et de ta plénitude
dorée et diamantée, ensorcelée.
'' Il était là devant moi, il me
regardait comme si j’étais la plus belle du monde, tu sais un peu
comme une déesse, il me donnait à boire, sa piquait, c’était
l’alcool. Ma tête tournait et se retournait comme dans les manèges
après au moins six bons tours. Il me disait qu’il m’aimait,
qu’il était mon sauveur, que je pouvais avoir confiance, que sans
lui je n’étais rien. Plus le temps passait plus j’étais ivre,
soumise, inerte, pierrique, confiante, inconsciente, comme endormie
les paupières ouvertes, quand d’un coup je sentis…"
Putain d’idées qui déferlent et qui
ne sorte pas, affreux ces mots que je ne trouve pas.
Femme au sentier abattu, au passé
révolu, au lourd secret du temps, qui efface mémoires et
revendications. Elle veut, petite fille se venger, se venger du mal
que tu lui as fais, mets moi à terre, que je t’éventre, je me
mettrais à genou pour crier ton nom, le renierai ensuite et pour
conclure cracherai dessus. Elle n’est plus cette enfant niaise et
bafouée, celle dont tu étais coupable et accusé. Elle ne t'a jamais
poursuivi, jamais parlé de nouveaux ni recherché pour mieux te
tuer. Mieux t’imaginer enterrer vivant dans tes mensonges et
trahisons.
Elle a, cette petite fille, comme un
corps brulé, par tes mains, témoignages horribles, de ses mots
vivants et navigant sur ton front, simplement dit elle, en parlant de
toi, cette façon de se dire abusée, si fragile, presque normale.
Déraison incertaine, hésitation dans
ses prononciations, dédoublement, elle me parle. Oh miroir, tu me
montre cette petite fille d’illusion, infectée par un poison, un
poison qui la tue un peu plus chaque jour, qui fait de son corps une
pierre, une substance dure et infranchissable. Je la raconte par mes
tripes, qui se déchirent quand j’entends ses mots. Petites filles
vient dans mes bras, pleure et ne t’inquiète pas, tu grandiras et
tu oublieras…
Rend lui le temps volé, rend lui son
enfance trompée, arrachée à son adolescence. Tu es increvable à
ses yeux, elle te revoit parfois, dans les traits des visages,
partout où elle va, elle croit que c’est toi, gonfle son ventre,
s’époumone de peur, mais ce n’est pas toi. Un pou accéléré
par ta faute, une image de toi qu’elle n’oublie pas.
Sauvage interprétation, ses sensations
d’être minables, comme toi sauf que tu n’en a pas encore
conscience. Je redirai ce ''crève charogne'' que j’utilise
si souvent. Deux mots fait pour toi.
C’est bientôt la rentrée, et oui déjà, les vacances se
terminent bientôt pour Lena. Elle doit mettre toutes les chances de son
cotés cette année, elle doit travailler si elle veut partir. Partir… Son cœur
ne pense qu’à cela. Nous nous sommes revue il y a peu, elle m’a ainsi racontée
ses vacances. Je me souviens de chacune de ses phrases, elle avait le regard en
détresse, celui d’une fille totalement perdue.
« Elle est partie, non plutôt elle m’a demandé de
partir, alors je suis partie.
–Qui ça ?
–Elle. Tu sais celle avec qui j’étais tout au
long de l’année…
Elle ne pouvait pas prononcer son prénom, sa bouche restait
figée à chaque fin de phrase comme si tout voulait sortir d’un coup, mais aucun
bruit ne se faisait entendre sauf peut être les ‘’hums’’ que je faisais pour
combler les vides.
–J’étais heureuse avec elle, jusqu’à ce qu’elle
ne puisse plus être avec moi, je…je ne sais pas quoi te dire, je sais je t’ai
fais venir pour que l’on puisse parler mais visiblement je n’y arrive pas.
–Ne t’en fais pas. Je comprends.
Comprendre. Je ne sais pas si je comprenais, mais je voulais
que se soit cela qu’elle puisse entrevoir. En fait Lena, aime les filles depuis
assez longtemps déjà, elle a déjà eu quelque relation avec des garçons mais
celles-ci n’ont jamais portées leurs fruits. Elle avait rencontré une fille sur
un site de rencontre homo, elle parlait souvent avec elle, et puis un jour elle
m’a dit « je la vois aujourd’hui ! ». Aie, Lena tu t’emballes
encore trop vite… Elle souriait encore plus qu’avant, elle était remplie d’un
puissantdynamisme. Je n’étais pas là
lorsqu’elles se sont rencontrées. Alors j’ai eu le droit au rapport ! Qui
donnait à peu près ça : « si tu l’avais vu tu saurais je te
jure ! Non mais ! Waouh ! Elle est TROP belle ! Et puis si
t’avais aussi vu sa tête enfuie dans son écharpe ! Elle regardait un peu
ces pieds, c’était mignon ! Et puis ses yeux...Oh et puis après on est
allée s’assoir ! Elle m’a parlé d’elle ! Je fumais en la
regardant ! Oh si tu savais comme elle est bien !! … ». Oh ça
oui, ça tu l’étais Lena, enthousiasme comme jamais.
Vous
vous êtes revue, et revue encore, au moins chaque jours de la semaine suivante,
jusqu'à ce que ton cœur explose lorsqu’elle t’a embrassé. Tu m’as décrit cette
scène des centaines de fois, avec à chaque fois un petit détail en
plus. Lena, tu as ouvert ton cœur. Je passais souvent voir Lena à
l’école, et ce jour là, je l’ai trouvé à coté d’elle, toutes deux assises sur
un banc, se tenant la main, côte à côte. Tu étais si heureuse. De grands yeux
marrons, pétillants de bonheur. Tu l’as trouvé ton bonheur…mais quand est ce
que tu comprendras que l’amour n’est pas l’essentiel au bonheur…
Tu me l’as présenté. Elle était vraiment belle, je
comprenais maintenant pourquoi tu étais si enjouée. Elle était douce avec toi,
elle prenait soin de toi comme si tu étais sa petite protégée. J’ai aussi
compris que tu voulais être un peu seule avec elle, alors je t’ai laissé après
lui avoir dit que j’étais ravie de la connaitre.
Tu n’étais plus souvent là… Tu passais tes weekends chez
elle, et même la semaine elle venait chez toi. Vous étiez comme on dit
inséparable. Les jours, les semaines s’écoulaient, et ton sujet préféré
était toujours ‘’ elle’’, tu séchais tes cours pour être avec elle, choses que
jamais tu n’avais faite avant. Tu changeais…Jamais tu n’avais eu le cœur
aussi ouvert, et un amour aussi fort pour quelqu’un. Tu t’en foutais toi, tu ne
voyais pas la fin, tu profitais, tu riais, même si des fois tu me disais t’être
énervée pour rien. Je n’ai plus eu de nouvelle de toi pendant deux bons mois,
j’étais informée par nos amis et lorsque tu te connectais sur msn. Jusqu’à ce
jour, où tu m’as appelé, tu me disais que je ne voulais plus être avec elle, et
je répliquais que tu le regretterais. Alors tu es restée avec, et de plus
belles, tu l’étouffais Lena. Tu en voulais trop. Elle te donnait trop. Et toi
tu ne t’en es pas rendu compte. Tout le monde voyait bien qu’il y avait quelque
chose qui n’allait plus, mais toi non, tu fonçais, tu ne faisais même pas
attention à ses cris d’alertes.
Au
début des vacances, je n’avais pas de nouvelle encore une fois, tu étais chez
elle ou elle chez toi. Mais je gardais mon portable à mes cotés, car je savais
que tu finirais bien par ouvrir les yeux. Bingo… « Allo, c’est moi
Lena, elle est distante, je ne comprends pas, elle m’a dit qu’elle n’avait plus
la boule à l’estomac… » Pour Lena avoir une boule à l’estomac venait à
insinuer qu’on aimait très fort une personne.Elle m’a fait comprendre qu’elle continuerait comme d’habitude et qu’elle
était sûr que ça passerai.J’ai ensuite appris
qu’elles étaient parties en vacances ensemble. J’étais contente pour elle, ça
voulait sans doute dire que tout allait mieux. Peut être que cette butée
de Lena, avait fini par essayer de comprendre les choses.
Moij’étais chez moi, je ne pars pas souvent en
vacances, je passais mes jours à écrire et à dessiner. C’était un
vendredilorsque j’ai reçu ce
message : « Je suis devant H&m vient s’il te plait. Lena».
Lena ?! Tu n’es pas partie ?
J’avais
fait aussi vite que possible, j’étais essoufflée d’avoir marché si vite… Elle
se tenait là, contre le panneau publicitaire, on aurait dit que le monde lui
était tombé dessus. Alors je l’ai regardé et je lui ai dit, « j’
t’écoute ».
« Elle
est partie, non plutôt elle m’a demandé de partir, alors je suis partie.
–Qui ça ?
–Elle. Tu sais celle avec qui j’étais tout au
long de l’année…
–Vous…Tu es revenue ?
–Oui, juste moi.
–Lena…
–Je dois l’oublier n’est ce pas ? Je dois
oublier tout ça ? Je tourne en rond, je ne suis restée que quelque jour
avec elle ! Merde ! pourquoi suis-je toujours aussi conne !
Pourquoi cette fois ! Pourquoi maintenant ! Dis le moi toi ! Je
viens de faire les plus grosses erreurs de ma vie !
–Lena…
–Merde ! Je chiale comme une conne, j’en
veux à la terre entière ! Je ne fous rien depuis que je suis
rentrée ! Je suis morte, vide, creuse, merdique, ensablée, rejetée, mal
foutu, chiattique, égoïste, néantique!
–LENA ! Arrête… Tu dis ça parce que tu
regrettes de ne pas avoir compris avant. Tu apprends. C’est normal. Et ta vie
ne se résume pas à une personne mais à toi, ta vie, tes actes, tout !
Calme toi, tu verras je vais t’aider…
– Je dois changer ?
–Tout le monde doit changer un jour ou l’autre,
tu n’as plus 10 ans, tu dois assumer et travailler sur toi-même.
–Mais elle…
–Elle, Elle va vivre. Sans toi… Garde tes bons
souvenirs et prends les mauvais pour en faire des acquis. Tu verras un
jour tu sauras voir les choses avant qu’il ne soit trop tard !
–Oui…
Aujourd’hui je vois Lena avancée d’un pas plutôt sûr vers
l’affichage de rentrée. Je sais bien qu’elle a le cœur serré, mais je sais
qu’elle a changé. Croque ta vie Lena ! Croque-la ! Et à pleine
dent, sans jamais regretter mais toujours en apprenant ! Tu veux
partir d’ici, recommencer à zéro comme tu le fais si bien à chaque fois, je
sais que tu vas te relever jolie fleur… Maintenant courage, je serai la, comme
d’habitude, pour toi.
« Elle est si douce, j’en ai les yeux mouillés tu sais.
J’aime l’écouter encore et encore, j’en suis de plus en plus passionnée. Je l’aime
tu sais. Elle est tout pour moi, elle m’écrit parfois ce que je ne trouve pas à
dire. Elle pense pour moi au rythme de mes saisons. Je sais, toi, tu ne l’aimes
pas forcement.. Mais écoute là, la
mélodie de sa voix raisonnera dans ta tête des jours durant. Peut être même que
tu auras toi aussi, les yeux mouillés.
Elle extirpe les douleurs de l’intérieur, telle une
magicienne. Fais lui confiance, elle ne te fera pas de peine. Laisse-toi portée
sur ses flots, sur la danse de ses mots. Interrompt là, tu verras, elle ne t’en
voudra jamais. Car, elle, elle est là pour toi, à chaque fois que ça ne va pas.
Et puis même si tu souris, si tu cri, elle t’accompagnera. N’ai plus peur, avec elle
tu n’es pas toute seule. »
Je
parlais à cette petite enfant, sur qui j’avais posée mes rêves et mes désaccords,
j’étais petite. Elle, elle était encore plus petite que moi, elle avait les joues
rose sur lesquels se fondait quelque petite taches de rousseur. Des petits yeux
tout ronds, tout marron, ainsi que des lèvres fines bordées de deux petites
fossettes, si belle. Elle était belle,
je l’habillais, je la dorlotais, car au fond de moi je savais qu’elle était
tout le temps triste, mais pourtant elle ne pleurait jamais. Elle avait toujours de jolie vêtement,
on allait ensemble les choisir avec maman, pour être sure de prendre la bonne
taille, et qu’ainsi les couleurs qu’elle porterait lui rendrai la beauté de son
petit âge. Chaque matin elle m’accompagnait prendre mon petit déjeuner. Sa
présence m’était vitale, je faisais tout ce qu’il fallait pour qu’elle soit
heureuse. Je lui brossais les cheveux, lui remettait ses vêtements
correctement, je lui racontais des histoires. Elle m’écoutait toujours très
attentivement. Jamais elle ne me décevait, c’était mon ami, ma meilleure amie. Et
lorsque j’étais triste, elle ne disait rien, elle me laissait pleurer à ces
cotés, j’avais même le droit de dire des méchancetés, jamais, elle ne m’a
contrarié. Et son prénom.. il avait été murement réfléchi parait il, car il fallait lui donner
le plus beaux des prénom puisque c’était la plus jolie des petites filles ;
Soniange. Certains disait que ce n’était pas très beau, mais moi j’men foutais,
parce qu’elle avait vraiment l’air d’un ange.
Ma Soniange…tu es partie.
Mais je sais que là
où tu es, tu es heureuse, on s’occupe bien de toi, et puis comment pourrait-on
te faire du mal…
Ta nouvelle p’tite maman, avait elle aussi besoin d’une
petite poupée comme toi, moi j’ai passé l’âge, je suis grande maintenant, je
suis beaucoup plus grande que toi. J’ai tout simplement grandi. J’ai laissé
aussi la boîte à musique à tes cotés, celle qu’on écoutait cachées sous la
couette toute les deux la nuit, pour ne plus avoir peur. Tu as auras été mon
plus beaux des cadeaux de noël, papa et maman t’avais si bien choisi, tout
comme la boite a musique qui était dans le petit paquet rouge à coté de ce gros
paquet où tu dormais encore, je me souviens « la meilleure des amies »,
en y réfléchissant c’était un bon slogan.
Comme je le disais si bien « Ta petite maman » qui
repense aux premières années de sa vie.
Il est parti. Laissant les souvenirs de la femme qu'il aimait derrière lui. Ouvrant son cœur aux passants de sa vie. Il ne reviendra pas. Il est bien loin de tout ça.
Sa dernière lettre en a surpris plus d'un,
Je ne suis pas encore parti de votre monde ma Dame. Je suis encore à quelques kilomètres de vous. Je voulais vous dire que mon armure est prête, j'ai tant parcouru de mondes, je suis las de fatigue. Mon magicien m'a ainsi aidé à la confectionner, la travail était compliqué mais si agréable pour moi même. Si vous pouviez la voir, vous la trouveriez ravissante, elle brille de mille feux bien que, son poids soit légèrement insupportable. Mais j'ai quelque chose à vous avouer... Je ne la mettrai pas, je resterai vêtu de mes propres vêtements... J'ai si longtemps cherché à vous retrouver et à apprendre pour vous que j'ai ainsi reconstruit l'armure de mon cœur, de mon être, de mon futur. Aujourd'hui je n'en ai plus besoin. Oui car sachez que je ne suis plus chevalier, j'ai rendu armes et épées aux maîtres alliés. J'ai revêtu mes habits d'autrefois. Les princesses ne sont pas faites pour moi, je ne veux plus les sauver, ni les aimer. Vous resterez à jamais Celle. Princesse d'un rêve incertain qui dans mes songes m'étreint. Mais je pars, je pars à la découverte des autres. Les paysages celtes m'attendront, et je les envierais avec impatience. C'est surprenant comme habillés normalement et en chaussant un sourire, les gens viennent à vous. Je ne suis pas destiné à rester seul. Je laisse donc le destin me guider. Et comme dirait un de mes bons amis, j'ai retrouvé en me levant, mon sourire sous le lit. J'écris ainsi cette dernière lettre. Car mon voyage s'achève, le temps de la guerre contre moi-même est fini. J'ai grandi.
Adieu.
Les lettres de mon chevalier n'ont jamais parcourues le monde. Elles ont juste parcourues le monde qui est le mien. Et pour vous dire, ce chevalier a fait dont de son armure à un ami qui en avait plus besoin que lui à présent, car une autre femme fantôme hante ainsi son donjon.
Notre chevalier et son ami doivent Vivre. Car vivre est fait de défaite, de gloire, de rire et de pleure. Et rassurez vous notre chevalier n'a plus de chagrin. Ainsi est la fin, de cette petite aventure chevaleresque. Peut être laissera t'elle place a une autre aventure.. Après tout la vie est faite d'aventures !